Jean-François Saïsset : « Nous cherchons encore 30 000 à 40 000 euros »
Quelques jours après le grand lancement de Carcassonne XIII, nous avons rencontré Jean-François Saïsset, secrétaire général du club pour faire un point sur la situation.
Vous avez fait le lancement officiel du nouveau Carcassonne cette semaine, vous cherchiez de l’argent pour relancer le club correctement, où en êtes-vous par rapport à cette démarche ?
Il y a donc deux structures, l’association Carcassonne XIII, qui est toujours en train de collecter des fonds et mardi lors de la présentation, nous avons eu beaucoup de dons car les gens ont été séduits par le discours et le nouveau projet. Mais aujourd’hui il nous manque encore 30 000 à 40 000 euros pour voir venir.
Il y a aussi la création d’une SASP qui vise à professionnaliser les jeunes joueurs. Une fois que nous aurons trouvé ce qu’il nous manque nous partirons à la recherche de sponsors privés et d’annonceurs publics avec qui nous avons déjà pris contact. Comme le président Camel l’a dit, nous sommes repartis de rien, même le matériel de musculation avait été saisi.
Un mot sur le recrutement ? Cherchez-vous encore des joueurs ?
Il y a donc les 7 recrues annoncées : Domergue, Khedimi, Franco, Lo, Tumusa, Canet et Djalout auxquels il faut ajouter Costelloe, un Écossais d’Australie qui jouait à Villeneuve-Minervois la saison dernière. Des joueurs de l’effectif de l’an passé il y en a 4 qui sont partis et 2 qui doivent mettre leur carrière entre parenthèses. Donc nous aurons un effectif très compétitif pour cette saison bien que nous ayons dû commencer le recrutement très tard. Cette relance a vraiment été compliquée, il ne faut pas croire. Car en plus nous sommes dans un sport, comme vous le savez bien, qui est victime du silence médiatique ce qui nous complique la tâche.
Quels sont les objectifs sportifs pour cette saison ?
Avec l’effectif que nous avons, nous devons postuler à la première partie du tableau, c’est le minimum. Après il y a d’autres clubs qui ont recruté aussi et qui seront dangereux comme Albi, Lézignan ou Avignon. Ce que j’aimerais dire c’est que sur le terrain on ne se fait pas de cadeau mais ensuite nous devons être unis.
Un club qui se relance, un gros recrutement, est-ce que le club va réussir à tenir sur la durée ?
Il faut que nous arrivions à tenir, ce ne sera pas simple car nous sommes devant une tâche historique. Pour beaucoup d’entre nous c’est le club de notre père, aux racines très profondes donc il faut réussir à mener à bien notre tâche. M. Escourrou et M. Bluche, les anciens présidents vont prendre en charge le côté business et dans les trois co-présidents, M. Berger est lui aussi chef d’entreprise donc on ne repart pas n’importe comment.