Dragons Catalans : forts contre les faibles, faibles contre les forts
Quand on regarde la saison 2020 des Dragons Catalans, on peut choisir de voir le verre à moitié plein ou à moitié vide.
Les Dragons Catalans ont franchi un cap en 2020 et ont appris à gagner (ou presque) tous leurs matchs contre les « petites » équipes, prétendues plus faibles ou de leur niveau sur le papier. À l’exception du premier match de la saison face à Huddersfield, les Dragons Catalans ont remporté tous leurs matchs face à ces équipes : deux victoires contre Castleford, autant contre Wakefield et Leeds mais aussi des succès face à Hull KR, Salford et Hull FC.
Dans ces rencontres, les hommes de Steve McNamara ont réussi à s’appuyer sur leur domination au milieu pour envoyer du jeu avec la ligne arrière. Dans cette configuration, avec un pack dominant, un joueur comme Sam Tomkins se régale pour créer des brèches et offrir des passes décisives à ses coéquipiers. Dans la plupart de ses rencontres gagnées, les Dragons Catalans ont vraiment dominé leurs adversaires. Cette constance face aux équipes qu’ils « doivent battre » est une vraie nouveauté, importante pour la suite, car pour jouer le haut du tableau, il ne faut pas laisser trop de points en route.
Pas de plan B
Si on regarde plutôt le verre à moitié vide, les Dracs n’ont réussi à battre aucune des trois meilleurs équipes de la Super League : deux défaite face à St Helens, une face à Warrington et une autre face à Wigan. Dans ces quatre rencontres, le score ne souffre d’aucune contestation possible. Et dans le contenu, les Catalans ont semblé sans solution. Face à ces équipes avec des packs plus forts et avec une plus grande maitrise, la bande à Steve McNamara n’a pas réussi à adapter son jeu pour proposer autre chose et déstabiliser les défenses.
36 points marqués sur ces quatre rencontres donc seulement 9 en moyenne pour 140 points encaissés soit 35 par match. La dernière marche pour arriver au niveau des plus grandes équipes de Super League est probablement la plus dure. En terme de qualité, les Dragons Catalans avaient pourtant l’une des meilleures lignes de 3/4 de la compétition. Mais à l’image de la sous-utilisation d’Israel Folau, les joueurs n’ont pas trouvé les bonnes solutions pour ne serait-ce que rivaliser.
Verre à moitié plein ou verre à moitié vide ? Peu importe celui qu’on retient, Les Dragons Catalans savent ce qu’il leur manque pour prétendre à décrocher leur première Super League, « y’a plus qu’à » !
Ce n’est pas avec Macnamara qu’ils vont réussir ou alors il faut qu’il ce réinvente.