Un seul « être » vous manque et tout est dépeuplé
L’arbitrage vidéo, absent lors du match entre Toulouse et Toronto, a cruellement manqué aux arbitres qui ont semblé être dépassé par la vitesse du jeu proposé par les deux équipes.
Il ne faut évidemment pas résumer la victoire canadienne à des erreurs d’arbitrage, les joueurs du Toronto Wolfpack ont livré une prestation pleine face à des Toulousains qui étaient sur courant alternatif. Les deux débuts de mi-temps ont été fatals aux joueurs de Sylvain Houles qui ont trop accumulés de retard dans ces moments-là.
Malgré tout, impossible de ne pas parler des trois grosses erreurs d’arbitrage qui ont marqués ce match. L’arbitrage vidéo, utilisé pour les 6 matchs de Super League, ne pouvait pas l’être sur ce match de Championship car il n’est pas en vigueur sur le reste de la saison. Et cela s’est vu ! Par trois fois, les arbitres se sont grossièrement trompés et à ce niveau-là, c’est dommageable.
Le jeu va trop vite pour l’oeil humain
Pour la transformation « réussie » de Mark Kheirallah, l’arbitrage vidéo n’aurait probablement pas pu aider, l’arbitre central aurait fait confiance à ces deux assistants et aurait accordé les 2 points.
Par contre, pour les deux essais accordées à Toronto alors qu’un en-avant aurait dû être sifflé dans chaque action, l’arbitrage vidéo aurait été salvateur. Si on peut comprendre l’idée d’une équité entre les rencontres de Championship, le fait de ne pas l’utiliser pour ce match « vitrine » ou tous les moyens étaient à disposition est préjudiciable.
Il y a quelques semaines, Idriss Ahamada, dans un dossier spécial arbitrage vidéo sur Dicodusport, expliquait que même si par moment le temps de décision pouvait être long, notamment en Super League, l’arbitrage vidéo était indispensable au XIII car le jeu va aujourd’hui trop vite pour l’oeil humain.