State of Origin : qui pour débuter à l’arrière du Queensland ?

Jusqu’au 6 juin, date de la première rencontre de State Of Origin, les membres de Treize Mondial vous donnent leur avis sur les futures compositions probables ou moins probables des Blues et des Maroons. Fan de la Nouvelle Galles du Sud, fan du Queensland ou néophyte, tout le monde à son mot à dire. Aujourd’hui, zoom sur l’arrière du Queensland.

L’an dernier, lors de la première rencontre de la série, le coach Kevin Walters avait décidé de se risquer à un pari osé en choisissant de continuer à titulariser Darius Boyd au détriment de Billy Slater, blessé l’année précédente et qui avait dû déclarer forfait pour les trois rencontres de 2016 après sa grave blessure à l’épaule. Un choix qui a tourné au vinaigre pour le technicien australien, les Maroons s’inclineront à domicile lors de la première rencontre, les neufs changements dont le retour de Billy Slater à l’arrière auront finalement raisons des Blues dans le game II puis le game III, le Queensland remporta la série au terme d’un dernier match référence.

Billy Slater : le choix de la raison

Champion du monde il y a quelques mois avec les Kangourous, auteur d’un début de saison comme lors de ses plus belles années, l’âge n’a semble-t-il pas vraiment d’impact sur Billy the Kid. Le staff des Maroons aura aussi compris la leçon de l’année dernière et le relanceur infatigable du Storm devrait, pour peut-être sa dernière saison avant de raccrocher les crampons, entrer sur la pelouse du Melbourne Cricket Ground flanqué du numéro 1 dans le dos. Mais l’adversaire principal du natif de Nambour reste son corps, en cas de blessure qui pourrait remplacer le deuxième meilleur marqueur d’essais dans l’histoire de la NRL ?

 Darius Boyd : le combatant

À l’arrière, à l’aile et même au centre l’année dernière, Darius Boyd répond toujours présent lorsque l’on a besoin de lui. Élu meilleur joueur lors de la série 2016 où il avait évolué à l’arrière lors des trois tests, le joueur des Brisbane Broncos serait une solution naturelle pour débuter à ce poste. Auteur de 17 essais (seulement un de moins que Greg Inglis, meilleur marqueur de l’histoire des Maroons) en 28 sélections, il est un incontournable des victoires du Queensland depuis bientôt 10 ans.

 Kalyn Ponga : le futur

C’est une évidence, le jeune arrière des Knights est une future superstar et il justifie à chacune de ses apparitions le pont d’or mis en place par les Knights pour l’attirer alors qu’il n’avait que 18 ans et seulement deux matchs en NRL avec les Cowboys. Auteur d’une dernière saison compliquée avec North Queensland qui le savait en partance, il s’épanouit désormais pleinement dans son nouveau club et n’est pas étranger au début de saison canon de Newcastle actuellement 6ème alors que l’équipe avait terminé les trois dernières saisons à la dernière place du classement. Il est tout simplement impressionnant balle en mains et a déjà délivré 8 passes décisives en autant de rencontres jouées cette saison, mais est surtout le joueur le plus dur à stopper avec 68 placages cassés et déjà plus de 1100 mètres parcourus avec le ballon.

 Moses Mbye : le plus complet

Lorsqu’un nouvel entraîneur arrive dans un club, il a bien souvent des choix forts à faire à son arrivée. Dean Pay, fraîchement arrivé aux Bulldogs, a décidé de placer Moses Mbye à l’arrière alors que celui-ci évoluait régulièrement depuis le début de sa carrière à la charnière bien qu’il avait montré qu’il pouvait dépanner au centre ou au talonnage. Bien lui en a pris, le joueur de 24 ans est tout simplement irrésistible à ce poste depuis le début de la saison bien que son équipe peine à gagner ses rencontres. Impeccable sur les ballons hauts, propre dans ses relances et toujours à flairer les bons coups, sa polyvalence pourrait lui permettre dans un futur proche d’obtenir une place dans les 17 des Maroons.

Raphaël Ousty