La question à la con #2 : Le plaquage de Klemmer a-t-il sa place sur un terrain de XIII ?

Retrouvez régulièrement « la question à la con » de la rédaction de Treize mondial. Du rugby à XIII avec un peu plus de légèreté et fantaisie. Pour ce deuxième duel, Jérémy affronte Nicolas sur la question « Le plaquage de Klemmer a-t-il sa place sur un terrain de XIII ? ».

https://www.youtube.com/watch?v=ugZ-CvK_LbU

👍 Jérémy, oui ce plaquage a sa place

En décortiquant l’action, on voit dans un premier temps que Adam Elliott (n°13 des Bulldogs) tente un premier placage courageux à hauteur des hanches d’un Haas lancé. Le placage est raté mais a pour effet de ralentir, perturber et au final déséquilibrer légèrement la course de Haas. Celui-ci est déjà focalisé physiquement et mentalement sur le choc à venir avec David Klemmer. L’intervalle de temps entre ce déséquilibre (qui modifie ainsi la position de Haas) et la percussion entre les 2 hommes ne permet pas à Klemmer de rectifier sa propre position et sa propre technique de placage. Aucun arbitre n’a trouvé motif à sanctionner ce placage et c’est bien normal. Il n’y a aucune mauvaise intention de Klemmer qui est pris dans le feu de l’action. C’est le métier qui rentre Payne…

👎 Nicolas, non ce plaquage n’a pas sa place

Tout le monde voit bien que sur l’action, Payne Haas est déséquilibré ce qui le pousse à avoir la tête un peu en avant. Cela donne un choc très rude avec David Klemmer et un KO. Le problème est que même si le joueur de Brisbane n’avait pas été déquilibré, le plaquage de Klemmer est trop dangereux.

Le joueurs des Bulldogs est debout pour plaquer son adversaire, les genoux à peine fléchi et même un pied en l’air. Même si son adversaire n’avait pas été déséquilibré, le plaquage aurait pu faire mal. Evidemment que c’est un sport de contact mais les plaquages ne doivent pas se faire si haut si on ne veut pas risquer des blessures grave ou des KO. Klemmer ne peut pas réagir au déséquilibre soudain de Haas mais il peut se préparer à faire un plaquage moins haut !

À vous de trancher !

Benjamin Cots