Fin de carrière anticipée pour Kieran Foran ?
Âgé de seulement 27 ans, le demi d’ouverture néo-zélandais des Canterbury Bulldogs, Kieran Foran, est victime depuis plusieurs années de blessures à répétition au niveau de l’épaule, du dos et des tendons. Face à ces nombreuses blessures, son club oeuvrerait en secret pour le pousser à arrêter.
L’enjeu pour les Bulldogs est énorme. Si Foran décide d’arrêter et que le médecin de la NRL le déclare inapte à la pratique du Rugby à XIII, Kieran Foran sera toujours payé jusqu’à la fin de son contrat… Mais son salaire ne sera pas comptabilisé dans le Salary Cap ! En résumé une retraite de Foran permettrait aux Bulldogs d’économiser 1 million de dollars dans le cap pour les saisons 2018 et 2019 et donc de sortir un peu la tête de l’eau d’un point de vue financier.
Après la sortie de cette information dans la presse australienne, le CEO des Bulldogs Andrew Hill est monté au créneau et a fermement nié la prétendue volonté du club de se séparer de Foran :
Nous n’avons eu aucune discussion avec Kieran, nous n’avons eu aucune discussion en interne et nous n’avons pas parlé avec la NRL à ce sujet. Je ne sais pas d’où cette information est sortie.
Que les dirigeants des Bulldogs nient à ce stade est tout ce qu’il y a de plus normal. S’il est avéré que c’est le club qui pousse Foran à arrêter sa carrière, le médecin de la NRL sera sûrement plus tatillon avant de valider le retrait médical et surtout, les assurances qui sont censées payer les salaires restants au joueur pourraient refuser de le faire…
Une telle mésaventure est arrivée aux Parramatta Eels en 2016, quand leur assureur QBE a refusé de payer les salaires restants dus au meilleur ami de Daly Cherry-Evans Anthony Watmough…. Suite à ce refus, les Eels ont dû passer à la caisse et verser 1,2 millions de dollars ! Nul doute que les dirigeants des Bulldogs veulent éviter à leur club de subir le même sort. Du coup, mieux vaut rester discret.
En tout cas l’évolution de la santé du joueur et son avenir seront à suivre avec attention dans les semaines qui viennent…
Idriss Ahamada